Tavernier depuis quelques années, Bruno Chevreuil est en accord avec la philosophie du Groupement. Il nous en parle depuis sa Taverne située à Angers.
Des échanges permanents
B.C “Le Groupement m’aide beaucoup. Déjà, j’échange avec tous les taverniers. Par exemple, on a un groupe Whatsapp où on peut poser des questions, donner des idées… Ensuite, on se réunit une ou deux fois par an. Et c’est pas mal, parce qu’on peut discuter et se rendre compte qu’on partage un peu les mêmes problèmes. Ça a un côté rassurant parce qu’on se dit qu’on n’est pas tout seul. On a aussi un acheteur au niveau du Groupement. Ce qui fait que les tarifs sont compétitifs et très bien négociés. Donc, on n’a pas à se soucier de ça.”
Ne pas entreprendre seul
B.C “Les problèmes dont on discute tournent souvent autour de l’humain et du management, comme dans toutes les entreprises aujourd’hui. On ne trouve pas forcément les solutions ensemble. Mais le fait d’en parler, c’est déjà une bonne chose. On se dit qu’on n’est pas plus mauvais qu’un autre. Ça permet de relativiser. Alors que quand on est seul, on est livré à soi-même.”
Une affaire d’établissement
B.C “Je n’ai pas décidé de rejoindre le groupement à proprement parler. À l’époque, je voulais acheter une affaire. Le groupement, c’est un plus. Mais la question principale pour moi, c’était l’établissement en lui-même. On regarde le chiffre et plein de choses avant de prendre une décision. Et bien entendu, je voulais rester indépendant.”
L’amour du métier
B.C “Le groupement permet d’avoir les avantages d’une franchise, tout en restant indépendant. La philosophie, c’est de travailler des plats faits maison et de rester professionnel dans notre métier. Ce qui est de moins en moins le cas quand on regarde ce qui se fait ailleurs. Aujourd’hui, il y a beaucoup de chaînes de restaurants où une bonne paire de ciseaux suffit pour travailler… Ils ouvrent des poches quoi. Alors, que nous, on cuisine.”
Une culture partagée
B.C “Les taverniers sont vraiment tous différents. Il y en a qui vont déléguer énormément, d’autres qui sont indispensables et qui travaillent sept jours sur sept. Moi je suis plutôt dans le premier cas. Mais en définitive, on est tous à peu près sur la même longueur d’onde. En tout cas au niveau de la culture du frais, du fait maison…”
Des liens tissés avec les autres
B.C “Personnellement, j’ai été super bien accueilli dans le groupement. J’ai été reçu par le président lors d’un premier rendez-vous. C’était Sylvain Lebossé à l’époque. Ensuite, j’ai rencontré tout le monde lors d’un premier séminaire au bout de cinq mois d’ouverture. Et forcément, il y a des liens qui se sont créés avec certains taverniers. On ne s’appelle pas toutes les semaines, mais presque.”
Le tempérament du tavernier
B.C “Pour être tavernier, il faut être sociable et professionnel. Il est nécessaire aussi d’être présent dans l’établissement. De plus, il y a tout à gagner à rejoindre le groupement… Avec les tarifs négociés, la marge de manœuvre offerte… On est bien mieux que dans une franchise. On a les avantages de cette dernière sans les inconvénients.”
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