La persévérance est dans le caractère des taverniers. Et Philippe Morillon nous explique comment cela se concrétise dans sa Taverne d’Aurillac.
Une affaire de famille
P.M « Je suis dans la restauration depuis que j’ai 17 ans. En 1998, j’ai repris les affaires avec mon père qui était partenaire des Tavernes de Maître Kanter à Chasseneuille du Poitou. C’était la maison mère. On peut donc dire que je suis dans le métier depuis toujours, et dans les Tavernes en particulier. D’ailleurs, je suis à l’origine de l’ouverture de la franchise des indépendants, à l’époque où c’était les Relais d’Alsace. J’ai ouvert une quinzaine d’établissements en 5 ans. »
Un esprit entrepreneurial fort
P.M « Je suis un tavernier persévérant. J’ai beaucoup travaillé avec un vrai esprit d’entrepreneur. À la fin de mes études, je terminais un BEP d’agent commercial et mon père m’a demandé de le rejoindre. Je travaillais déjà souvent le week-end avec lui. Je voyais bien que c’était un métier qui me passionnait. Et je l’ai vite épousé comme une passion familiale. D’autant plus qu’on était à l’origine des ouvertures ! À ce moment-là, on avait franchisé le produit et ça a demandé beaucoup de travail pour créer le réseau. Ensuite, des patrons de restaurants Relais d’Alsace m’ont appelé pour racheter l’enseigne. Donc, on a créé un groupement avec de nombreux établissements. »
Une équipe fidèle
P.M « Je suis tous les jours dans ma Taverne. Même à 60 ans ! J’aime bien être avec mes équipes… Même si c’est plus compliqué de trouver des employés en ce moment. J’ai cependant une équipe fidèle, avec un noyau dur qui me suit depuis plus de 15 ans, que ce soit en salle ou en cuisine. Mon chef de cuisine est d’ailleurs actionnaire de ma société. »
Une carte variée et fraîche
P.M « La carte de ma Taverne est ma grande fierté. On travaille à 98% avec des produits frais et une grande variété de spécialités. Poissons, viandes, fruits de mer… Elle est très évolutive et ça nous permet d’avoir régulièrement un changement de clientèle. Nous sommes ouverts 7 jours sur 7, et les convives ne se posent pas la question de quand ils peuvent venir pour manger. »
Un service à 100%
P.M « Je suis entouré de fonceurs. Ils me suivent toujours à 100%. Si on met un projet en place, comme une opération commerciale, une organisation de soirée, ils sont toujours avec moi. Faut pas que ça traîne. »
Le sourire avant tout
P.M « Ce que j’aime chez mes serveurs, c’est leur amabilité et leur sourire. Le reste vient naturellement. Faut être souriant et être dans l’accueil. Avec un sourire, on transmet tout de suite notre envie de servir les convives. Et ces derniers nous le renvoient aussi parce qu’ils se sentent à l’aise. »
Des convives séduits
P.M « La chaleur de ma taverne donne vraiment envie à nos convives de revenir nous voir. Elle est accueillante et on touche des personnes de tous les âges ! À midi, ce sont des hommes d’affaires, les gens du coin, des habitués. Je les appelle par leur prénom et ils aiment bien ça. Le week-end, ce sont les jeunes, les groupes et les familles. Et le dimanche midi, ce sont les séniors qui viennent chez nous. C’est pour ça que la carte est très importante. On a une telle variété de recettes que tout le monde y trouve son compte. »
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