Charles Bernard est fier de sa Taverne de Limoges. Et il fait partie des anciens du Groupement. C’est pourquoi il a plaisir à nous raconter l’évolution de ce dernier.
Les avantages du Groupement
C.B “Avec le Groupement, on profite d’une centrale d’achats comprenant un référencement de fournisseurs et une tarification avantageuse. On a aussi un soutien, un peu comme du réseautage, pour partager nos expériences, nos compétences, nos méthodes en tant que Taverniers. Cela nous permet d’évoluer en permanence et de gagner en efficacité que ce soit sur le recrutement, la gestion, etc. Les sujets sont vastes.”
Un partage de compétences
C.B “On se réunit deux à trois fois par an pour partager nos difficultés, nos bonnes idées et nos forces. Ainsi, on réfléchit ensemble pour trouver des solutions. En ce moment, nos discussions portent sur les contrats d’électricité par exemple. Donc on sait qu’on n’est pas tout seul avec notre Taverne. C’est plus rassurant.”
L’histoire du Groupement
C.B “Au début, le Groupement n’existait pas. Nous avions l’enseigne Maître Kanter. Il y avait quelques petites choses qui se faisaient, mais pas de manière aussi poussée que maintenant. Les évolutions ont été mises en place à partir de 1996 à peu près. Et notamment le groupement d’achats. Je fais partie des anciens donc ! Et j’ai été témoin de la progression du Groupement.”
L’indépendance des taverniers
C.B “L’indépendance dans le Groupement est vitale. Si demain, ça devient un système de franchise, ou que les cogérants deviennent trop fermes, ce sera terminé pour moi. J’ai besoin de me sentir chez moi. Et on est tous sur le même modèle : oui pour le partage, mais nous sommes chez nous dans nos Tavernes.”
Les forces des taverniers
C.B “Les taverniers sont aussi variés que la population. On a chacun notre caractère, chacun notre façon d’être, de gérer nos affaires. Il y en a qui sont très forts en gestion, d’autres commercialement, et d’autres qui vont être très pointus sur le juridique… Chacun a ses compétences, chacun a son domaine de prédilection. Et tout le monde a la volonté de profiter du meilleur de chacun pour donner aux autres et réciproquement. Lorsqu’on connaît ses points faibles, on demande conseil aux autres.”
Un système opposé à celui de la franchise
C.B “C’est la façon de fonctionner des Taverniers ! Parce que le problème dans une franchise, c’est qu’on nous impose des choses. C’est un système un peu autoritaire où il est très difficile de se faire entendre. Notre système à nous est plus démocratique. Il est vrai que ce n’est pas toujours simple de se faire entendre, mais on est toujours écouté ! On a le droit de s’exprimer. Ce qu’on dit est pris en compte si on amène les choses de manière assez sérieuse et cohérente. Contrairement à une franchise !”
L’accueil des nouveaux membres
C.B “Selon les régions, les nouveaux membres du groupement sont amenés à visiter les Tavernes à proximité. Ça leur permet de découvrir notre organisation, de discuter avec nous, de savoir comment ça se passe… Et après, on rencontre les gens lors de nos réunions pour les intégrer petit à petit. C’est presque trop simple pour eux ! Il y a maintenant tellement de ressources à leur disposition ! Attention, tout n’est pas toujours rose. Mais si je suis resté dans le réseau pendant si longtemps, c’est bien que j’y trouve mon compte.”
Le profil des taverniers
C.B “C’est important d’être restaurateur pour devenir tavernier. Ou du moins, avoir eu une expérience significative dans le secteur. Il faut être également bon manager, avoir un bon relationnel… Donc, il faut être restaurateur dans l’âme avec un véritable amour de la bonne restauration. Pas gastronomique, on reste des brasseries. Mais cuisinée correctement avec des produits de qualité.”
Pour en savoir plus sur les Taverniers Réunis et devenir tavernier, rendez-vous sur www.lestaverniersreunis.com