Bruz : profitez de la tranquillité et de la convivialité de cette charmante commune bretonne

À la fois paisible et dynamique, Bruz est une commune pleine de charme située à 15 km de Rennes. Entre ses sites chargés d’histoires, ses beaux espaces verdoyants, ses nombreux commerces et ses jolies randonnées, elle ne manque pas d’attraits. Que ce soit pour une escapade entre amis ou un séjour en famille, Bruz vous promet de belles découvertes.



Nature & douceur de vivre à Bruz

À Bruz, la nature invite aux balades en plein air et à la détente. Que ce soit à pied ou à bicyclette, la ville dévoile ses plus belles facettes dans une ambiance bucolique apaisante. Pour flâner, plusieurs sites naturels s’offrent à vous : le Moulin de Boël, une magnifique balade au fil de l’eau, mais aussi l’étang de la Bodrais, le parc de l’An 2000, le bois de Cicé ou encore le parc Ornithologique de Bretagne. Amateurs de vélo ou de randonnées ? Bruz propose plusieurs circuits parmi lesquels le Canal Manche-Océan, le circuit « Entre Vilaine et Seiche » ou encore le circuit « La Vallée de la Vilaine ». Par ailleurs, de nombreux étangs autorisent la pratique de la pêche, une aubaine pour les passionnés.

 

Un riche patrimoine historique 

Pour la petite anecdote, Bruz a été entièrement détruire lors du bombardement de mai 1944 puis reconstruite. Elle abrite de nombreux sites historiques tels que l’église Saint-Martin (rebâtie sur les fondations de l’ancienne), les moulins du Boël et de Champcors ou encore le pont de Pont-Réan. La ville se distingue également par ses nombreux manoirs, châteaux et fermes anciennes : Manoir de la Noë, Manoir de la Pommeraie, Manoir des Ormeaux, Manoir de la Droulinais, Manoir de la Houssaye et sa chapelle, château de Carcé, château des Loges…

 

Culture et activités à Bruz

Pour vous immerger dans l’ambiance conviviale de Bruz, direction le grand marché (le vendredi matin), créé en 1960, et le centre-ville abritant de nombreux commerces et restaurants. Bruz propose également deux salles de spectacles – le Grand Logis et le Musikhall – offrant une programmation culturelle variée. Golf, équitation et karting font également partie des loisirs à pratiquer. À proximité, Rennes vous fait profiter de sa multitude d’activités.  

Chambray-lès-Tours : baladez-vous dans cette ville dynamique aux portes de Tours

Ville pleine de charme, Chambray-lès-Tours profite de l’attractivité de sa célèbre voisine, Tours, située à seulement 10 minutes. Son riche patrimoine naturel lui confère des allures champêtres et invite à la détente tandis que son emplacement stratégique lui apporte un dynamisme certain. Entre ville et campagne, partez à la découverte de Chambray-lès-Tours et ses alentours, pour un séjour 100 % ressourçant.



Un cadre verdoyant propice aux balades

Chambray-lès-Tours se distingue par ses nombreux espaces verts : parcs, squares, lac… Avec ses sentiers ombragés et son ambiance apaisante, le bois de Chambray est idéal pour courir ou flâner. Un véritable havre de paix. Autre endroit vert prisé : l’étang du Louroux, parfait pour un moment de détente au bord de l’eau, dans une ambiance bucolique. Citons également le bois de la Guignardière, le parc du château de la Branchoire, le parc de René Messon et son lac, le parc Albert Jacquard ou encore le jardin écologique de l’Ecole Municipale de Musique.



Les monuments à visiter à Chambray-lès-Tours

Outre ses attraits naturels, Chambray-lès-Tours possède également quelques points d’intérêts historiques comme l’église Saint-Symphorien, construite au XIIème siècle, le château de la Branchoire, datant du XVIIIème siècle, le manoir privé de la Thibaudière, ancien logis seigneurial construit à la fin du XVIème siècle ou encore le château du Bois-des-Hâtes et son parc boisé. 

 

Une ville à proximité de lieux attrayants 

Grâce son emplacement idéal à proximité de Tours, de ses infrastructures et de ses attractions touristiques, Chambray-lès-Tours joue un rôle précieux dans l’économie locale. Elle abrite d’ailleurs de nombreuses entreprises et zones commerciales. C’est ainsi une destination de choix pour visiter Tours, son centre historique pittoresque, sa cathédrale Saint-Gatien, ses rues historiques et animées, son musée des Beaux-Arts, ses bords de Loire, ses guinguettes…  Mais aussi une formidable porte d’entrée pour découvrir les magnifiques châteaux de la Loire, tout près. 



Chasseneuil-du-Poitou (Poitiers) : explorez la technopole du Futuroscope et les trésors historiques de Poitiers

Si la technopole du Futuroscope fait partie intégrante du patrimoine de Chasseneuil-du-Poitou, cette ville, au cœur de la Vienne, peut également se targuer d’être une porte d’entrée idéale pour partir à la découverte de Poitiers et son riche patrimoine historique. Entre loisirs, innovations, visites et détente, votre séjour à Chasseneuil-du-Poitou promet d’être bien rempli !  



La technopole du Futuroscope : innovation & attractivité

La technopole du Futuroscope, s’étalant sur 200 hectares, abrite le célèbre parc d’attraction du Futuroscope, mais aussi un parc hôtelier, des établissements publics, de nombreuses entreprises innovantes ainsi que des acteurs de la recherche et de la formation. Les loisirs, la formation-recherche et les entreprises forment ainsi les 3 piliers fondamentaux de cette technopole unique. L’immense aire d’activités de Chasseneuil-du-Poitou est un atout pour le tourisme d’affaires, combinant loisirs et cadre innovant à côté de Potiers. Quant au Futuroscope, il enchante petits et grands avec ses nombreuses attractions captivantes et futuristes. 

 

Poitiers : les lieux incontournables 

Visiter Poitiers est un régal pour les yeux… et pour les papilles. Cette jolie ville, tout proche de Chasseneuil-du-Poitou, se distingue en effet par ses édifices chargés d’histoire mais aussi par sa gastronomie savoureuse. Parmi les monuments historiques à ne pas rater, citons l’église Notre-Dame-La-Grande et sa sublime architecture romane, le Palais, un joyau d’architecture médiévale, l’imposante Cathédrale Saint-Pierre ou encore le Baptistère Saint-Jean, l’un des plus vieux monuments chrétiens d’Europe. Amateurs d’art & de culture ? Poitiers abrite le Musée Sainte-Croix et ses nombreuses œuvres datant du XIVème jusqu’au milieu du XXème siècle ainsi que l’Espace Mendès France pour petits et grands. Pour flâner, direction le parc de Blossac, un écrin de verdure au cœur de la ville ou encore l’îlot Tison, un immense parc proposant de nombreuses activités (canoé, kayak, pédalo, paddle, concerts, bars, foodtrucks…). Enfin, pour profiter d’une vue imprenable sur la ville, rendez-vous à Notre-Dame-des-Dunes !

Choucroute : une tradition culinaire vieille de plusieurs siècles dans les terres d’Alsace

Gourmande, croquante et savoureuse, la choucroute est la reine de la cuisine Alsacienne. Composée de chou et de pommes de terre, elle se déguste en toute saison : crue avec de la vinaigrette l’été ou cuite l’hiver, accompagnée de saucisses, viande mijotée, poissons ou crustacés. Ancré depuis plusieurs siècles dans le terroir alsacien, ce plat convivial a pourtant été « inventé » à Paris. Découvrez son histoire et ses secrets ! 



L’apparition de la sürkrüt ou chou fermenté

La choucroute crue est un légume obtenu par fermentation lactique de feuilles de choux. Ces dernières sont préalablement coupées en lanières et déposées en cuves de fermentation avec du sel afin de les conserver de manière optimale. On fait référence au chou fermenté – sürkrüt ou chou aigre en alsacien – pour la première fois au XVème siècle. Puis, au XVIème siècle, des textes mentionnent la présence de ce plat dans les monastères. Au XVIIème siècle, la choucroute est connue sous le nom de Kompostkrut (chou compost), puis au XVIIIème siècle, ce mode de conservation se popularise en Alsace. 

 

De la sürkrüt à la choucroute garnie à Paris

Étonnamment, c’est à Paris que la choucroute garnie, telle que nous la connaissons actuellement, est née. En effet, après la guerre franco-allemande de 1870 et l’annexation de l’Alsace et la Moselle à l’Empire allemand, de nombreux alsaciens se réfugient à Paris. Les brasseries alsaciennes sont alors nombreuses à ouvrir. Le plat phare ? La choucroute alsacienne garnie, une version plus gourmande que le simple chou fermenté. 

 

La choucroute garnie 100 % alsacienne : préparation

Grâce à ses terroirs à choux, ses conditions climatiques optimales pour la culture du légume et son savoir-faire ancestral (fermentation naturelle du chou), l’Alsace est bien évidemment la région où la choucroute est reine. Qu’il s’agisse d’une choucroute à la viande ou choucroute de la mer, choucroute cuite ou choucroute crue, l’élément principal est bien évidemment le chou, lactofermenté. Vous souhaitez goûter à la vraie choucroute garnie traditionnelle alsacienne, légèrement acidulée ? Outre le chou, plusieurs ingrédients sont indispensables : la saucisse de Strasbourg, la saucisse de Montbéliard, du lard, du jambonneau ou encore de la poitrine de porc… Le tout, accompagné d’un bon vin blanc d’Alsace, bien entendu !

Caen : découvrez le patrimoine historique et culturel de la capitale normande

Entre terre et mer, Caen se distingue par ses monuments historiques emblématiques, ses musées, son ambiance animée, ses ruelles médiévales et ses nombreux trésors cachés. Regorgeant de charme et d’authenticité, cette ville normande promet un séjour riche en découvertes. Voici ce qu’il ne faut pas rater à Caen !



Les sites historiques incontournables à Caen

Caen abrite des monuments historiques remarquables : le château de Caen, construit par Guillaume le Conquérant, l’Abbaye aux Hommes, un joyau de l’architecture romane et gothique ou encore l’Abbaye aux Dames, fondée au XIème siècle. Autre lieu historique emblématique : le quartier médiéval le Vaugueux, tendance, prisé et animé. Ses ruelles pavées, ses maisons moyenâgeuses en pierre et ses bars & restaurants branchés lui confèrent un charme pittoresque unique. À Caen, les édifices religieux sont légion. Au fil de vos balades, vous pourrez ainsi en admirer de nombreux comme l’église Saint-Pierre ou encore l’église Saint-Jean. Enfin, la Tour Leroy, vestige du passé, fait également partie du paysage historique de cette ville normande. 

 

Les lieux culturels phares à Caen 

Le Mémorial de Caen est, sans conteste, LE site culturel majeur à ne pas manquer. Dédié à la paix et à l’histoire du XXème siècle, notamment la seconde guerre mondiale, ce musée international propose des expositions interactives pour un voyage dans le temps unique et émouvant. D’autres musées sont également à découvrir comme le musée des Beaux-Arts, niché dans le château de Caen et dévoilant des collections de peintures européennes du XVIe et XVIIe siècles ainsi que des collections de gravures, ou encore le musée de Normandie, situé dans l’ancien Logis des Gouverneurs et offrant de nombreuses collections archéologiques et ethnologiques. Dans un autre registre, le Jardin des Plantes, situé au cœur de la ville, est un musée botanique agréé et labellisé Jardin Remarquable. Au programme : découverte de 2000 espèces de plantes, espaces de jeux et détente dans un écrin de verdure.

Café liégeois : un dessert classique belge mêlant café, glace et histoire

Aussi gourmand que rafraîchissant, le café liégeois allie harmonieusement la douceur de la glace, l’intensité du café et l’onctuosité de la chantilly. Ce mariage, tout en subtilité, fait succomber de nombreux gourmands, amateurs de café et de desserts glacés. Si son nom évoque des origines belges, ce café particulier est pourtant né à Paris ! Voici son histoire…

 

Du café viennois au café liégeois 

Surprise : le café liégeois n’a pas été « inventé » à Lièges, en Belgique, mais à Paris… il y a plusieurs décennies. Pendant la première guerre mondiale, un dessert similaire appelé « café viennois », couramment servi dans les bistrots, a vu son nom changer pour rendre hommage à Lièges et à sa résistance durant sa fameuse bataille. Cette débaptisation du café viennois, originaire d’Autriche, a été motivée par le désir de ne pas mettre en avant l’ennemi autrichien. Les cafetiers parisiens ont alors remplacé sur leurs cartes le nom de café viennois par celui de café liégeois. Pour en justifier totalement l’appellation, les liégeois ont légèrement modifié sa composition. Le café liégeois était né !

 

La recette traditionnelle du café liégeois 

Très populaire partout dans le monde, le café liégeois est composé d’un café fort et sucré, agrémenté de glace au café et d’une généreuse couche de crème chantilly. Certains réhaussent le tout avec un peu de liqueur de café pour apporter davantage d’intensité au dessert ou de cacao en poudre pour la touche décorative. Il existe également une recette plus traditionnelle composée d’un café sucré refroidi, agrémenté de crème fraîche puis de crème fouettée sur le dessus. Aujourd’hui, ce dessert historique occupe une place de choix dans la gastronomie belge et française. À la fois populaire et raffiné, il se déguste aussi bien dans les bistrots que les restaurants chics ou les cafés branchés. 

Découvrez l’histoire glacée de la coupe colonel : comment un sorbet est devenu un dessert classique

Rafraîchissante et gourmande, la coupe Colonel est parfaite pour clore un repas copieux ou simplement profiter d’une touche acidulée pour se faire plaisir. Composé d’un sorbet citron arrosé de vodka, ce célèbre dessert est un grand classique de la gastronomie française. Pourtant, ses origines semblent entourées de mystère… D’où vient son nom, pour le moins étonnant ? Quand et comment a-t-il été inventé ? Voici ce qu’il faut savoir sur la coupe colonel !



La coupe colonel : une histoire bien mystérieuse

Incontournable des cartes de dessert, la coupe Colonel se fait beaucoup plus discrète quant à ses origines. Difficile en effet de savoir d’où vient son nom et de connaître sa date d’invention. Seules quelques hypothèses circulent à son sujet : comme celle selon laquelle le sorbet colonel aurait été créé en l’honneur d’un colonel qui aimait particulièrement l’association sorbet citron – vodka, à tel point qu’il en commandait régulièrement dans un restaurant. Le dessert aurait alors pris le nom de « coupe Colonel ». Autre théorie : la coupe colonel serait simplement une métaphore pour désigner, par exemple, une recette « digne d’un colonel », sans référence à une personne réelle.

 

Une popularité grandissante au fil des années

Au fil des ans, la coupe colonel s’est progressivement imposée sur les tables, devenant un dessert français phare. Que ce soit au restaurant, lors d’un repas festif ou encore lors d’un repas en famille, la coupe colonel séduit par sa légèreté associée à la puissance de la vodka. À la fois dessert gourmand et digestif rafraîchissant, il peut être servi de manière traditionnelle, ou agrémenté de chantilly, coulis, zestes de citron, etc. Intemporelle, élégante et originale, la coupe glacée colonel ne laisse personne indifférent et n’est pas près de disparaître de la carte des restaurants, qu’ils soient chics, tendance ou populaires !

Exploration des saveurs de la région Grand Est : un festin à travers les terroirs d’Alsace, de Lorraine et de Champagne

Le point commun entre l’Alsace, la Lorraine et la Champagne ? Outre leur appartenance à la région Grand Est, ces trois départements se distinguent par leurs attraits touristiques mais aussi culinaires. Flammekueche, quiche Lorraine, choucroute, andouillettes de Troyes, baba au rhum, pain d’épice… tour d’horizon de leurs spécialités ô combien gourmandes et réconfortantes !

 

Les spécialités culinaires de l’Alsace

Empreinte d’influences germaniques, la cuisine Alsacienne se compose de produits emblématiques qui font sa renommée. Côté plats, citons la célèbre Flammekueche, la Choucroute, la Bouchée à la Reine (composée de poulet et de quenelles), les saucisses de Strasbourg, les Spätzles (pâtes typiques), le Baeckeoffe ou encore les Fleischkiechle (galettes de viande). Le Munster est LE fromage typique d’Alsace. Côté desserts, citons le fameux Kougelhopf (brioche salée ou sucrée), le Streusel (crumble alsacien), le pain d’épices, les Bredele (gâteaux de Noël) et le Chrischtstolle (gâteau aux raisins et aux amandes). N’oublions pas les délicieux Bretzels qui se dégustent à tout moment de la journée.

 

Les spécialités culinaires de la Lorraine

Si la quiche Lorraine est LA spécialité la plus connue de la Lorraine, d’autres produits typiques composent son terroir : le pâté lorrain, la truffe de Meuse, le baba au rhum (né en Lorraine au 18ème siècle), les madeleines, les dragées de Verdun, les bergamotes de Nancy (bonbon acidulé), les Duchesses de Lorraine (confiserie pralinée), les chocolats de Nancy, les macarons, le gâteau Saint-Epvre (composé de meringue et crème vanille), les mirabelles ou encore les myrtilles. Les fromages sont également à l’honneur : géromé, brie, Gros Lorrain, Carré de l’Est ou encore tomme du Donon.

 

Les spécialités culinaires de la Champagne

Le champagne est, sans surprise, le produit phare de la Champagne-Ardenne. Toutefois, d’autres spécialités culinaires viennent agrémenter son terroir : les andouillettes de Troyes, le boudin blanc, la truffe grise, la potée champenoise, les pieds de porc panés, la moutarde ou encore le vinaigre de Reims. Côté fromages citons le Chaource et le Langre. Les gourmands ne seront pas en reste avec les bouchons de champagne au chocolat et les croquignoles de Reims (biscuits rose meringués).

Flammekueche : l’histoire d’une tarte flambée alsacienne traditionnelle, de ses origines paysannes à sa renommée mondiale

Véritable emblème de la gastronomie alsacienne, la flammekueche séduit par sa simplicité, réhaussée de saveurs délicates et pleine d’authenticité. Cette tarte flambée intemporelle a su traverser les époques et se faire connaître au-delà des frontières. Où et comment a-t-elle été inventée ? Découvrez son histoire en accéléré !



Des origines paysannes remontant au Moyen-Âge

La première tarte flambée a des origines très lointaines puisqu’elle est apparue durant le Moyen-Âge ! Ce plat populaire était préparé dans les campagnes du nord de l’Alsace par les paysans avant la cuisson du pain, lorsque le four à bois était encore très chaud (environ 400°). La tarte flambée permettait alors d’estimer la température du four. Une fois cuite, la pâte fine garnie de crème et de lardons ressortait brûlée et noircie sur les bords, d’où son nom de tarte flammée (cuite à la flamme), « flammekueche » en alsacien. Et oui, il ne s’agit pas de tarte flambée à l’alcool, comme son nom pourrait le laisser penser. Gourmand et réconfortant, ce plat était l’allié parfait des paysans. 

 

La démocratisation de la flammekueche

La tarte flambée s’est rapidement popularisée grâce à des ingrédients peu coûteux. À la fin du 19ème siècle, les livres culinaires mentionnent la première recette de la Flammekueche. Il faudra attendre les années 1960 pour que les restaurants strasbourgeois l’incluent dans leur menu. La tarte flambée a ensuite poursuivi son ascension en venant agrémenter les rayons de la grande distribution dans les années 1990, dans une version évidemment moins « authentique ».

 

La flammekueche : un plat incontournable de la cuisine alsacienne

Aujourd’hui, la flammekueche est devenue LE plat phare de la gastronomie alsacienne. La recette traditionnelle est toujours la même : une pâte fine, de la crème fraîche, des oignons et des lardons. En Alsace, elle est traditionnellement servie en petites parts, et se déguste roulée, avec les doigts, accompagnée d’une bière locale ou d’un bon petit vin blanc alsacien. Appréciée en France et dans le monde entier, elle n’a pas fini pas de nous régaler !

Foie gras : un festin d’antan pour les rois, une délectation contemporaine pour les gourmets

Noble, raffiné et incarnant l’élégance de la gastronomie française, le foie gras s’invite à nos tables lors des repas de fêtes et des grandes occasions. Produit emblématique du sud-ouest, le foie gras trouve pourtant ses racines en Egypte ancienne, il y a des millénaires. De sa naissance au pays des pharaons à sa consommation actuelle, découvrez la fabuleuse histoire du foie gras !

Les berges du Nil : première étape vers la naissance du foie gras

Les premières références au foie gras ont été retrouvées sur des fresques vieilles de 4500 ans, dans le complexe funéraire de Ti en Egypte. On y voit des Egyptiens en train de gaver une oie. Il faut savoir qu’à cette époque, les bords de Nil étaient le point de passage des oiseaux migrateurs (oies, canards) qui se nourrissaient de figues en grande quantité avant d’entamer leur voyage retour vers les Pays du Nord. Cette alimentation abondante produisait un foie naturellement gras et une chair très savoureuse. Cette pratique du gavage aux figues née en Egypte s’est ensuite transmise par les Hébreux dans le monde gréco-romain.

Le foie gras : un mets royal 

De nombreux écrits datant de l’époque Romaine font référence au foie gras et aux oies. Au IVème siècle par exemple, une première recette nommée « Jecur ficatum », littéralement « foie aux figues » est mentionnée dans l’Art culinaire d’Apicius. Les Gaulois et les Germains succombent eux-aussi au foie gras, devenu un produit de noblesse et de royauté. Avec l’arrivée du maïs en France par Christophe Colomb, les figues sont ensuite remplacées par la farine de maïs pour le gavage des oies. Au 17ème et 18ème siècle, le foie gras est consommé chez les paysans mais également servi comme entrée aux rois de France avant la Révolution. 

L’ascension du foie gras dans la gastronomie française

Au 19ème siècle, le foie gras connaît un succès grandissant grâce notamment au développement des méthodes de mise en conserve permettant aux producteurs d’exporter leurs produits dans le monde entier. Le foie gras devient un produit phare de la gastronomie française. Aujourd’hui, la France est le pays consommant le plus de foie gras au monde mais également celui qui en produit le plus. Le sud-ouest étant la première région productrice de foie gras. Ce dernier est d’ailleurs reconnu comme « patrimoine culturel et gastronomique protégé en France » depuis 2006.